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Bernez Tangi dans les bois

© Miguel de Brito

Bernez Tangi

est sans doute le poète d’expression bretonne le plus charismatique de sa génération. Il fascine ceux qui voient en lui une sorte de barde errant à la lisière du nouveau siècle. Un poète total, exalté par un imaginaire qui puise tout autant dans la terre bretonne qu’à la source d’horizons plus lointains. Mais derrière le poète, le chanteur et le peintre se devine aussi une âme sensible, profonde et préoccupée qui ne se livre tout à fait qu’en poésie.
Une silhouette ? Celle d’un barde sans doute. Un regard ? Celui vif et perçant d’un sâdhu indien. Un âge ? Comme Merlin, il semble déjouer le cycle du temps. L’enfant « né entre l’if et le chêne », « après Hiroshima et Yalta » ne semble ne jamais avoir lâché la main de l’homme d’aujourd’hui.
Une voix ? Celle d’un bluesman de Chicago ou d’un oracle antique : fascinante, impressionnante et pourtant rassurante. Lorsque Bernez Tangi est en vue, on s’inquiète moins de la survie de l’âme bretonne. Parce qu’il y a la langue, celle dans laquelle il s’exprime, chante et écrit, parce qu’il y a une manière aussi : une recherche de simplicité, une économie de mots, une bienveillance discrète et une loyauté qu’on devine à toute épreuve. Viennent ensuite la sensibilité, la modestie, l’érudition, une part de féminité assumée, lorsqu’on a eu la chance de faire quelques pas en sa compagnie sur la piste des mots ou d’un ancien toull-noz.

 

Yann Rivallain
Bernez Tangi, les mots qui tonnent

Actualité

"L'oublie" Couverture

L’OUBLIE

Chien de feu – Volume 2

15 x 23 cm, 112 pages, CD inclus

Après Chien de feu, paru en 2005, ce deuxième volume rassemble une sélection de poèmes de Bernez Tangi traduits en français.
L’ouvrage est accompagné d’un CD de 64 minutes, des textes originaux dits en breton par l’auteur et ornés de paysages sonores de Frédéric Hamelin.

Pour commander : contact
24 €, CD inclus + port.

MA ZAMM KROC’HEN
N’EO KET DA WERZHAÑ

Morzhol Prod.

Le manifeste-testament d’un homme traversé par le délire…
Réalisé dans les Monts d’Arrée, le film met en image la chanson Ma zamm kroc’hen n’eo ket da werzhañ (Ma peau n’est pas à vendre).

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